Harcèlement de rue

CES REGARDS QUI NOUS FONT MAL

Par Laurence Mouton, sophrologue et psychanalyste
à l’initiative de la ville de Lomme

Deux ateliers le mercredi 20 novembre 2024
De 16h à 18h30 pour les ados dès 13 ans
De 18h à 19h30 pour tous
Gratuit

A la Maison du Citoyen et de la Solidarité
343, av. de Dunkerque, à Lomme (Métro Lomme Lambersart)

Sur réservation à maisonducitoyen@mairie-lomme.fr ou au 03 20 08 90 30

Dans la rue et les lieux publics comme les transports communs, ce sont la répétition de regards et de gestes obscènes et humiliants qui définissent le harcèlement, dit « de rue ». Etre regardé(e) pour nos attraits féminins, voire transgenres, ou notre beauté n’est pas la meilleur chose qui puisse nous arriver. A force de répétitions et de systématismes, ces comportements insistants et intrusifs peuvent même prendre la forme d’une malédiction.

Des regards dévalorisants qui nous réduisent au rang d’objets à consommer.

Commis par des individus cherchant à se valoriser en réduisant une autre personne à un simple objet de désir, les œillades à connotations graveleuses, les petits sons émis avec la bouche comme on le ferait pour attirer un animal à soi et les gestes vulgaires sont susceptibles d’amener à la phobie de fréquenter certains lieux, voire de sortir de chez soi. Ils peuvent amener la personne ou le/la jeune à ressentir son quotidien comme un enfer sur terre. Ceci, non seulement au moment où il est confronté à la situation dans laquelle il se sent profondément gêné et dévalorisé, mais également à chaque instant où il les appréhende, en journée, comme la nuit.

Des délits considérés comme banals aux conséquences graves sur les femmes, les jeunes et transgenres qui les subissent.

Ces comportements considérés comme des délits par la loi et banals par ceux qui les commettent, seuls ou en groupes, participent à développer nombres de symptômes chez leur(s) victime(s), dont la mésestime de soi, des insomnies chroniques, de l’anxiété généralisée, un isolement susceptible d’amener à la dépression, voire même au suicide s’il n’y a pas d’oreilles attentives.

Il existe des solutions pour faire cesser cette spirale infernale.

L'intervenante

Laurence Mouton Shakti - sophrologue, psychanalyste et professeure de yoga à Lille Vauban

Laurence Mouton Shakti

Psychanalyste d’orientation Jungienne et Sophrologue spécialisée dans les troubles liés à l’anxiété, dont la douleur