Les aidants familiaux accompagnent au quotidien et assistent un proche malade, handicapé ou âgé en perte d’autonomie. Plus de 8 millions de français sont aidants familiaux et près de la moitié d’entre eux occupent un emploi. Aujourd’hui, un actif sur 12 concilie vie professionnelle et rôle d’aidant familial.
Une plus grande conscience du rôle des aidants familiaux émerge lentement et des actions voient le jour. Les congés de soutien familial et de solidarité familiale, bien que sans solde, peuvent faciliter cet accompagnement pendant un temps. Afin de soulager les aidants, certaines EPHAD accueillent ponctuellement la personne dépendante (droit au répit). Des formations pour les aidants sont proposées par des organismes. Des groupes de paroles ou ateliers se développent.
L’aidant familial s’investit dans ce rôle généralement pour des raisons affectives et également par sens du devoir. La majorité des aidants ne souhaitent pas se faire remplacer auprès du proche accompagné, cependant l’enquête fait ressortir que 33% d’entre eux souhaiteraient souffler quelques heures, voire quelques jours par semaine*.
L’impact de cet engagement personnel auprès d’un proche dépendant est ressenti comme globalement positif par les aidants. Cependant pour ceux qui ont une vie professionnelle, les difficultés mises en avant sont le manque de temps, la fatigue et le stress. Lorsque les aidants sont insuffisamment soutenus, les risques d’épuisement et d’isolement s’accentuent et peuvent nuire à la relation aidant/aidé.